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La photographie: de l'art pour l'art 

 

En outre certains photographes se considèrent seulement comme des artistes et affirment vouloir  faire de la photographie uniquement pour l’art. Seulement est-il possible de faire de l’art pour l’art ? Comment peut-on ne pas imposer sa vision de la situation dans une photographie ? 

Chaque artiste revendique au final une idée, une pensée. L’artiste prend exemple sur ce qui l’entoure, ses pensée dès lors sont guidées, il est impossible d’avoir un esprit pur, de faire abstraction de ce qui l’entoure. Philip PLISSON par exemple est un artiste, un photographe de la mer. Il a su donner une esthétique, séduire par son œil précis et imaginatif sur la beauté du monde marin. Seulement même si ses photographies sont considérées comme des œuvres d’art, comment ne pas voir derrière une revendication sur la protection de la mer ?

David HAMILTON, quant à lui est un artiste photographe qui a su séduire par sa fraicheur et sa maitrise de la lumière. Ses photographies sont inspirées par des artistes, des peintres,… « S'il était poète, il serait romantique. Des jeunes filles aux longues chevelures pâles et aux yeux clairs ont en effet été chantées par Casimir Delavigne, Victor Hugo, Alfred de Vigny, Alfred de Musset et tant d'autres. Hamilton s'infiltre dans une série déjà longue de tendres rêveurs. » (La jeune fille, le thème d'un photographe, Robert Laffont). Ainsi à travers la photographie, il reprend le flambeau de la longue dynastie de l’idéal féminin. Dès lors une question se pose : Fait-il de l’Art pour l’art ? Aujourd’hui ses photographies dérangent et posent problèmes. Les jeunes filles nues, ce côté bucolique ne cache-t-il pas en réalité une vérité plus crue ? Qu’elle est la réelle pensée de cet artiste ? Il est impossible de le savoir. L’artiste a imposé ses pensées à son style photographique. Est-ce de la provocation ? Un idéal de beauté ? De l’innocence ? De l’art ?

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