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La mémoire entretenue

 

Le Camp des Milles est devenu un musée. Le site-mémorial a été conçu, principalement pour les jeunes, non  seulement comme un musée d'histoire et un lieu de mémoire préservé, mais  aussi comme un espace de culture patrimoniale et artistique et comme un  "musée d'idées", un laboratoire innovant dans son contenu comme dans  ses dispositifs pédagogiques.

Ainsi, pour la première fois au monde, le Site-Mémorial du Camp des  Milles fournit, sur un lieu de mémoire, des repères pluridisciplinaires  et des clés de compréhension qui peuvent aider à être vigilant et à  réagir à temps face aux crispations identitaires et aux extrémismes.

Son action éducative et culturelle est destinée à renforcer la  vigilance et la responsabilité des citoyens face au racisme, à  l'antisémitisme et à tous les fanatismes :

  •  en s'appuyant d'une part sur la mémoire et l'histoire de la Shoah  et les crimes de masse commis pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi  que sur les résistances à ces crimes,

  •  en tirant parti d'autre part des acquis scientifiques permettant  de comprendre, dans un but de prévention, les processus individuels et  collectifs qui peuvent conduire à ces crimes, ainsi que ceux qui  permettent de s'y opposer.

Dans ce musée, nous pouvons voir encore des œuvres des artistes déportés. 

 

De nombreuses personnes ont donc témoigné soit parce qu'elles ont été déportées, soit parce qu'elles ont vécu la guerre ou même pour soutenir les victimes. Il y a eu de nombreux livres, des films, des musées créés pour entretenir cette mémoire.

 

Par ailleurs, il est essentiel de rappeler que d'autres artistes, touchés par le génocide, ont voulu rendre hommage à ceux qui ne sont déjà plus là. En effet, de nombreuses adaptations cinématographiques sur la Shoah et la déportation ont vu le jour  comme « Nuit et brouillard » d'Alain Resnais en 1955 ou même «La liste Schindler» de Steven Spielberg en 1993, adaptation de l'œuvre écrite de Thomas Keneally, rendant hommage à un industriel allemand Oskar Schindler  qui réussit à sauver environ 1 100 Juifs des camps de la mort. 

Cette déportation fut tellement marquante qu'elle traversa les années et ainsi, encore aujourd'hui on continue à entretenir le souvenir de cette époque. Des réalisateurs s’emparent de ce sujet pour en rendre compte : par exemple   dans « La Rafle » de Roselyn Bosch (2010), la trame du récit est centrée sur la place que les enfants occupaient dans cette déportation. On retrouve la figure de l’enfant dans « le Journal d'Anne Franck » de George Stevens (1959) qui est en fait, l'adaptation du journal qu'Anne Franck a écrit durant l'occupation Allemande avant d'être déportée à Auschwitz avec toute sa famille. 

De plus, certains films comme  « Le Pianiste » de Roman Polanski en 2002 insistent surtout sur l'importance de la musique pour les déportés : en effet, ce film relate l'histoire d'un pianiste Juif qui se cache et qui, grâce à la musique et à son talent, finira par survivre.  

De plus, d'autres ont voulu  exprimer leur révolte par l'humour, c'est notamment le cas de Charlie Chaplin qui en 1944 réalise « Le Dictateur » dans lequel il se moque ouvertement du Führer et du Régime nazi. 

 

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